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La démocratisation des imprimantes 3D ne semble pas à ce jour, engendrer de problème de violation de droit d’auteur. Les personnes qui utilisent cette technologie dans les lieux d’innovations techniques sont la plupart du temps des professionnels, notamment des designers, qui utilisent cette technique  pour le production d’objet en faible quantité. Sur les sites de téléchargement d’objet 3D ont trouve peux d’œuvre protégés par le droit d’auteur. Le risque de contrefaçon est principalement axé sur les œuvres d’art plastique.

"L’application des principes du droit commun de la propriété littéraire et artistique permet déjà de sanctionner la contrefaçon par impression 3D : la numérisation en 3D d’une œuvre, comme son impression ou encore la mise en ligne et le téléchargement de fichiers représentant une œuvre protégée, constituent tous des actes de reproduction ou de représentation qui requièrent en principe l’autorisation de l’auteur"

 

"Les exceptions au droit exclusif de l’auteur sont toutefois susceptibles de s’appliquer, notamment l’exception pour copie privée lorsqu’un particulier réalise une impression sur son matériel propre à des fins privées, depuis une source licite. En revanche, en l’état de la jurisprudence française, cette exception ne paraît pas applicable au particulier qui réalise une impression sur une machine appartenant à un tiers, comme un fab lab ou un service d’impression à distance. Enfin, en toute hypothèse, le droit moral de l’auteur demeure toujours applicable et fait notamment obstacle à ce que l’œuvre soit altérée, soit par modification du fichier 3D, soit même du fait de l’insuffisante qualité de l’impression."

 

L’idée est de mieux mobiliser l’implication des intermédiaires professionnels en matière de respect du droit d’auteur. Tout d’abord les sites de téléchargement de fichier 3D, qui estiment bénéficier du statut d’hébergeur issu de la directive du 8 juin 2000 sur le e-commerce. Cette directive à pour but de limité leur responsabilité. Mais le fait d’avoir un rôle actif qui leur donne une connaissance ou un contrôle des fichiers stockés, ne leur permet plus de bénéficier de cette directive. La frontière étant très mince, il est nécessaire de faire le point sur les droits en la matière,  en s’inspirant du rapport du CSPLA. C’est le cas également pour les logiciels de numérisation et des prestataires d’impression 3D, qui devraient rappeler les droits sur les respect de la propriété intellectuelle et de mettre des systèmes de traçabilité dans les fichiers 3D.

 

 Le ministère de la culture et de l’industrie pourraient inciter les titulaires de droits, à travailler avec les laboratoires et les fabricants compétents, pour élaborer des techniques de protection de droits sur les scanners et imprimantes 3D. Ces mesurent permettrait à terme de limiter la contrefaçon d’œuvres ou d’objets protégé par le copyright.

 

Pour luter contre la contrefaçon il est indispensable qu’un offre légale d’impression 3D se développe, dans le cas ou un particulier puisse réaliser l’impression d’un œuvre puisse rémunérer l’auteur et de ce fait ne pas enfreindre la loi. Il serait bien que les sociétés de gestion de droits se rapprochent des sites de téléchargement pour que les conditions d’utilisation des fichiers préservent les droits et les intérêts des auteurs.

 

Si on estime qu’une intervention législative est prématurée à ce stade il faut rester vigilant : Dans le future les technologies évoluerons de tel sorte que les professionnel comme les particulier d’effectuer à bas prix et facilement des copies de bonne qualité d’œuvre protégées principalement dans le domaine des arts plastiques. 

 

Si ces copies illicites donnent lieu à un préjudice significatif il faudrait prévoir une compensation, soit dans le cadre de la rémunération pour copie privée, soit dans celui d’une redevance pour reprographie, en s’inspirant des pratiques d’autres pays européens en matière d’imprimantes classiques.

 

Consulter le rapport en entier: http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Propriete-litteraire-et-artistique/Conseil-superieur-de-la-propriete-litteraire-et-artistique/Travaux/Commissions-specialisees/Commission-du-CSPLA-sur-l-impression-3D

Les Licences creative communs

 

Source: https://creativecommons.org/licenses/?lang=fr

Voir le Code Juridique https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/legalcode

Nous allons vous parler de ces licences, car dans les Fablab vos projets on besoin d'avoir une tel protection.

Attribution

CC BY

Cette licence permet aux autres de distribuer, remixer, arranger, et adapter votre œuvre, même à des fins commerciales, tant qu’on vous accorde le mérite de la création originale en citant votre nom. C’est le contrat le plus souple proposé. Recommandé pour la diffusion et l’utilisation maximales d’œuvres licenciées sous CC. 

 

Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 

CC BY-SA 

Cette licence permet aux autres de remixer, arranger, et adapter votre œuvre, même à des fins commerciales, tant qu’on vous accorde le mérite en citant votre nom et qu’on diffuse les nouvelles créations selon des conditions identiques. Cette licence est souvent comparée aux licences de logiciels libres, “open source” ou “copyleft”. Toutes les nouvelles œuvres basées sur les vôtres auront la même licence, et toute œuvre dérivée pourra être utilisée même à des fins commerciales. C’est la licence utilisée par Wikipédia ; elle est recommandée pour des œuvres qui pourraient bénéficier de l’incorporation de contenu depuis Wikipédia et d’autres projets sous licence similaire. 

 

Attribution - Pas de Modification 

CC BY-ND 

Cette licence autorise la redistribution, à des fins commerciales ou non, tant que l’œuvre est diffusée sans modification et dans son intégralité, avec attribution et citation de votre nom. 

 

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 

CC BY-NC 

Cette licence permet aux autres de remixer, arranger, et adapter votre œuvre à des fins non commerciales et, bien que les nouvelles œuvres doivent vous créditer en citant votre nom et ne pas constituer une utilisation commerciale, elles n’ont pas à être diffusées selon les mêmes conditions. 

 

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 

CC BY-NC-SA 

Cette licence permet aux autres de remixer, arranger, et adapter votre œuvre à des fins non commerciales tant qu’on vous crédite en citant votre nom et que les nouvelles œuvres sont diffusées selon les mêmes conditions. 

 

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 

CC BY-NC-ND 

Cette licence est la plus restrictive de nos six licences principales, n’autorisant les autres qu’à télécharger vos œuvres et à les partager tant qu’on vous crédite en citant votre nom, mais on ne peut les modifier de quelque façon que ce soit ni les utiliser à des fins commerciales.

L’esprit des Fablab repose sur le partage des connaissances techniques, mais seulement avec les personnes qui fréquentes ce lieu. Malgré cette façon de partager l’information, les créations créer dans de tel lieu peu être protégé de la manière que l’on veut.

Les FabLabs et les Hackerspaces (présentation ) sont des lieux qui s'inspirent des projets Open Source (créative commons) avec des logiciels libres.

 

Un flou existe sur les activités commerciales fabriquées dans un Fab Labs. 

 

Imposer l’usage des licences libres ?

Lorsque l'on partage un projet open source il n'est pas possible légalement d'imposer la mise en partage de la propriété intellectuel.

 

Mais lorsqu’on regarde attentivement ce que la « Charte des Fab Labs« , élaborée par le MIT dit à propos des questions de propriété intellectuelle, on est assez surpris du flou qui caractérise les principes qu’elle énonce (extraits) :

"Education : la formation dans le fab lab s’appuie sur des projets et l’apprentissage par les pairs ; vous devez prendre part à la capitalisation des connaissances à et à l’instruction des autres utilisateurs.

Secret : les concepts et les processus développés dans les fab labs doivent demeurer utilisables à titre individuel. En revanche, vous pouvez les protéger de la manière que vous choisirez.

Business : des activités commerciales peuvent être incubées dans les fab labs, mais elles ne doivent pas faire obstacle à l’accès ouvert. Elles doivent se développer au-delà du lab plutôt qu’en son sein et de bénéficier à leur tour aux inventeurs, aux labs et aux réseaux qui ont contribué à leur succès."

Source: http://tyfab.fr/la-charte-fablab/

Ces lieux d’innovations techniques pourraient laissé la possibilité d'entrevoir d'opter pour un satut de type, et de fait  devenir des  coopérative pour devenir  des « coopératives de savoirs partagés ».

 

Cette mutation s'avèrerait nécessaire, afin déviter que ces lieux d'innovation technique, puissent éviter de prendre le même chemin de corruption ayant été suivis dans d’autres secteurs dits de « l’économie du partage »

 

"En droit français, les droits de propriété intellectuelle appartiennent en principe aux personnes physiques à l’origine d’une création.

Si dans un lieu tel que les Fablab les droits sur les créations produites restent aux individus qui les fréquentent avec des logiciels libres, ne peut être imposé. Un tel lieu qui voudrait « imposer », à ses membres de recourir aux licences libres aurait bien du mal à le faire valablement." Source https://scinfolex.com/2015/02/05/fablabs-hackerspaces-quel-regime-de-propriete-pour-les-lieux-dinnovation-partagee/

 

 

L’IMPRESSION 3D ET LE DROIT D’AUTEUR : DES MENACES A PRÉVENIR, DES OPPORTUNITÉS A SAISIR

 

Source: http://www.clubimpression3d.fr/limpression-3d-et-le-droit-dauteur-rapport/

Rapport de la Commission de réflexion sur l’impression 3D du CONSEIL SUPERIEUR DE LA PROPRIETE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE (juin 2016)

 

Artiocle Article L122-5 sur la protection et le droit d'auteur: https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006069414&idArticle=LEGIARTI000006278917&dateTexte=20081211

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